Ce que William Ritter n’a pas appris à Le Corbusier Xavier
DOI:
https://doi.org/10.22015/V.RSLR/66.1.2Resumen
William Ritter fut un touche-à-tout, parfois un dilettante. Souvent laissée en plan, la production de ce graphomane voyageur et critique péremptoire compose un kaléidoscope oublié sur lequel il vaut la peine de coller son oeil : car il imposa, avec une franchise qui allait parfois jusqu’à l’ingénuité, certaines dissonances dans la culture helvétique et en général francophone de la « fin de siècle ». On s’arrête ici sur celles qui le lancèrent vers des horizons méconnus, des pays des Balkans puis de l’Europe centrale, et le poussèrent à les évoquer d’une plume singulière qui lui permit de cultiver ses différences, entre autres son amour des garçons. Il s’inscrit donc trois fois dans la culture 1900 : dans l’histoire des rapports interculturels, du style, mais aussi de l’éveil de la question des « genres » et de la culture homosexuelle.
Keywords: écrivain voyageur, « fin de siècle », Balkans, Europe centrale, homosexualité
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Derechos de autor 2019 Xavier Galmiche

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