Figures de (dé)rangement : de quelques tropes relationnels chez Jacques Delille

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.22015/V.RSLR/70.1.3

Résumé

Dans L’Homme des champs (1800) et Les Trois Règnes de la nature (1808), Jacques Delille établit de multiples parallèles entre des êtres qui lui semblent occuper des places diamétralement opposées sur des échelles de valeur hétéroclites, ses critères de classification des animaux tenant compte, par exemple, de l’anatomie des membres, du charme ou de la vitesse de différentes espèces. Toutefois, d’autres figures de style viennent complexifier cette tentative d’arpenter la nature grâce aux lignes tirées entre des couples antagonistes. Parallélismes de construction et autres syllepses retissent entre elles ces stries ou coupes, pour développer simultanément d’autres analogies et ainsi maximiser les “faisceaux” de relations, une ambition que Buffon juge interdite à sa prose, mais que la poétique de Delille réalise peut-être. 

Mots-clés : Delille, Buffon, poésie descriptive, sciences naturelles, tropes. 

Téléchargements

Les données de téléchargement ne sont pas encore disponible.

Téléchargements

Publié

2023-11-24

Comment citer

Marchal, H. (2023). Figures de (dé)rangement : de quelques tropes relationnels chez Jacques Delille. Versants. Revue Suisse Des littératures Romanes, 1(70). https://doi.org/10.22015/V.RSLR/70.1.3