Mallarmé et Ponge, ou la formule
DOI :
https://doi.org/10.22015/V.RSLR/64.1.4Résumé
Dans l’un de ses premiers articles, publié en 1926 dans un numéro spécialde la N.R.F. consacré à Stéphane Mallarmé, Francis Ponge, plutôt que de célébrer
le maître de l’obscurité poétique ou de louer sa parole paradoxalement
silencieuse, l’aff uble au contraire d’une « massue cloutée d’expressions-fi xes »
et fait de lui le champion, tonitruant, du lieu commun. Y a-t-il chez le poète des
Divagations, comme chez celui du Parti pris des choses, un art de la formule qui
met en jeu le statut de la parole poétique et la rend à des usages communs ? Après
avoir souligné la fascination de Ponge pour le proverbe, et montré que Mallarmé
aussi mesure très bien les pouvoirs de l’aphorisme, l’article entreprend de saisir
sur quelle vision de la poésie de telles apologies du lieu commun s’adossent.
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Publié
2017-10-19
Numéro
Rubrique
Articles
Licence
© Annick Ettlin 2017
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Comment citer
Ettlin, A. (2017). Mallarmé et Ponge, ou la formule. Versants. Revue Suisse Des littératures Romanes, 1(64). https://doi.org/10.22015/V.RSLR/64.1.4