Mallarmé et la « valeur de bizarrerie » du poète comme ombre

Auteurs-es

  • Margot Favard Université Paris Diderto

DOI :

https://doi.org/10.22015/V.RSLR/64.1.9

Résumé

L’obscurité est un des lieux communs majeurs entourant le nom Mallarmé,
l’oeuvre et le poète. Si elle lui est souvent reprochée comme preuve de son
élitisme, Mallarmé en fait cependant le ressort de sa visibilité dans la communauté
littéraire car elle lui confère une identité si particulière qu’elle en devient
évidente et transmissible. C’est que l’obscurité a pour corollaire un autre lieu
commun poétique, celui du lien privilégié de tout poète avec les ombres. Nous
voulons ainsi interroger la manière dont Mallarmé s’attèle à une fabrique de
l’ombre qui puisse répondre à la « crise de vers » scellée par la mort de Hugo, par
une oeuvre toute d’obscurité et une fi gure de poète nimbée dans l’ombre comme
une apparition toujours disparaissant.

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Publié

2017-10-19

Comment citer

Favard, M. (2017). Mallarmé et la « valeur de bizarrerie » du poète comme ombre. Versants. Revue Suisse Des littératures Romanes, 1(64). https://doi.org/10.22015/V.RSLR/64.1.9