Peut-on encore faire allusion ?
DOI :
https://doi.org/10.22015/V.RSLR/64.1.12Résumé
Dans la rhétorique classique, l’allusion est une fi gure comme tantd’autres, et son emploi ne pose que des problèmes de style, non de fond. Dans une
culture homogène, où l’on part de l’idée qu’auteur et lecteur partagent les mêmes
références, l’allusion est « reçue » dans les deux sens du terme : on l’accepte parce
qu’on sait qu’elle sera décodée. Avec l’érosion et la volatilité de la culture commune
(mais pas forcément du lieu commun), faire allusion est devenu tout à coup
quelque chose de dangereux ; en même temps, il est diffi cile d’écrire sans faire allusion.
Dès lors, la « gestion » de l’allusion devient un enjeu fondamental pour le
poète. J’aimerais discuter ici quelques-uns des écueils auxquels celui-ci fait face
lorsqu’il veut qu’on repère et juge ses allusions.
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Publié
2017-10-19
Numéro
Rubrique
Articles
Licence
© Jan Baetens 2017

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Comment citer
Baetens, J. (2017). Peut-on encore faire allusion ?. Versants. Revue Suisse Des littératures Romanes, 1(64). https://doi.org/10.22015/V.RSLR/64.1.12
