Les discours de réception du marquis de Marnésia à l’académie de Besançon : un art de l’écart
DOI :
https://doi.org/10.22015/V.RSLR/65.1.7Résumé
À la fi n des années 1770, le marquis de Lezay-Marnésia, de vieille noblesse comtoise, est admis à l’académie de Besançon fondée vingt-cinq ans plutôt. Membre associé, puis titulaire du onzième fauteuil, il adresse à ses confrères des discours de réception dans lesquels le respect des normes génériques se caractérise par son instabilité. Le marquis sait à l’évidence aussi bien appliquer les codes que s’en aff ranchir. Commettant, au sein d’un cadre formel contraint, des écarts qui vont de l’entorse sans gravité à la transgression impertinente, il offre avec ses deux discours l’exemple d’une voix singulière, dont on peut faire l’hypothèse qu’elle surprit probablement une majorité de ses confrères bisontins.Téléchargements
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Publié
2018-10-30
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Rubrique
Articles
Licence
© Julie Lablanche 2018

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Comment citer
Lablanche, J. (2018). Les discours de réception du marquis de Marnésia à l’académie de Besançon : un art de l’écart. Versants. Revue Suisse Des littératures Romanes, 1(65). https://doi.org/10.22015/V.RSLR/65.1.7