Pierrine Poget et les fondations de l’écriture
DOI:
https://doi.org/10.22015/V.RSLR/70.1.11Abstract
Cet article propose un commentaire de Fondations (2017) et de Warda s’en va (2021) de Pierrine Poget, qui montre comment la réparation des blessures intimes et le discours sur le monde y sont à la fois joués et déjoués, dans le sens d’une modestie du discours sur la littérature, et finalement d’une re-« fondation » de son autonomie. Il permet ainsi de questionner plusieurs tentatives récentes de compréhension de la littérature contemporaine, selon lesquelles celle-ci répare le monde, après avoir renoncé à son auto-référentialité (Gefen), emprunte les discours et les méthodes du savoir (Demanze), et d’abord existe (Faerber). Cet article privilégie la perspective de Jenny selon laquelle la littérature parle « de ce qui fait partie de notre expérience personnelle sans trouver à être symbolisé par aucun savoir établi ».
Mots-clés : Poget, Fondations, Warda, littérature, contemporain.
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