Poésie et physiologie végétale au tournant des XVIIIème et XIXème siècles : pour une préhistoire de l’écologie des relations
DOI :
https://doi.org/10.22015/V.RSLR/70.1.5Résumé
Cet article pourrait constituer une étape de la constitution d’une histoire “environnementale” des relations entre sciences et poésie. L’émergence de la physiologie végétale en tant que discipline, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, a entraîné, de la part de ses tenants, des recherches poétiques et formelles. Décrire le lien entre les organes des plantes et leur environnement a supposé de négocier, au sein des manuels et traités savants, de nouvelles articulations entre les critères de scientificité de la science émergente et des critères de définition de la poésie. Les représentants de la physiologie végétale ébauchent alors un certain nombre d’interrelations discursives et heuristiques qui pourraient aujourd’hui répondre à la nécessité de susciter chez le lecteur, par la forme même de l’ouvrage qui en traite, une attention renouvelée aux interrelations entre l’homme et la “nature”.
Mots-clés : physiologie végétale, poésie, poème, forme, science, écologie, relation.
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© Anne-Gaëlle Weber 2023

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