Pourquoi enseigner la littérature (et croire encore)?

Auteurs-es

  • Sylviane Dupuis Université de Genève

DOI :

https://doi.org/10.22015/V.RSLR/63.1.5

Résumé

Car il en va de rien moins que de la possibilité (exclusivement humaine) de se représenter à soi-même, de se connaître et de s’inventer, de dialoguer, de questionner le monde, les choses et les consciences en questionnant leurs représentations ; de penser l’altérité, la finitude, ou le mal ; de riposter à l’informe, à la violence primitive, à l’inexplicable ou à la mort, par des textes et des œuvres capables d’allier forme et signification (Jean Rousset), de ‘spiritualiser la matière’ ou de ‘fixer le transitoire’ (Baudelaire) au moyen de poèmes ou d’artefacts qui, tels des fétiches, survivront à la présence réelle (celle de l’auteur comme celle des objets, des êtres vivants ou morts, ou des réalités qu’il convoque). Ou d’infuser en autrui cette vérité désobligeante (Albert Cohen) de la littérature qui force à entendre et à voir même ce que l’on fuyait…

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Publié

2017-10-19

Comment citer

Dupuis, S. (2017). Pourquoi enseigner la littérature (et croire encore)?. Versants. Revue Suisse Des littératures Romanes, 1(63). https://doi.org/10.22015/V.RSLR/63.1.5