« Je ne suis pas écrivain suisse ». William Ritter, la Suisse et sa littérature

Auteurs-es

  • Denis Bussard

DOI :

https://doi.org/10.22015/V.RSLR/66.1.3

Résumé

 

 partir des articles de critique littéraire écrits par Ritter, mais aussi de sa correspondance, et des recensions de ses deux premiers romans, cette contribution se propose de revenir sur la place occupée par le jeune écrivain neuchâtelois au sein du champ littéraire romand de la fin du XIXe siècle. Les modèles symbolistes et décadents choisis par Ritter, de même que le style et l’intrigue d’Ægyptiacque (1891) ou d’Âmes blanches (1893) le placeront à la marge de la littérature produite alors en Suisse – littérature dont il critique le manque d’art et l’inspiration protestante. Tache aveugle de l’histoire de la littérature, l’oeuvre (décadente) du jeune Ritter a peut-être pu, dans une certaine mesure, préparer le terrain aux avant-gardes romandes du début du xxe siècle, ne serait-ce que dans l’émancipation de la morale et l’attention magnifiée à la langue.

Keywords: William Ritter, histoire littéraire, Suisse romande, décadence

Téléchargements

Les données de téléchargement ne sont pas encore disponible.

Téléchargements

Publié

2019-11-08

Comment citer

Bussard, D. (2019). « Je ne suis pas écrivain suisse ». William Ritter, la Suisse et sa littérature. Versants. Revue Suisse Des littératures Romanes, 1(66). https://doi.org/10.22015/V.RSLR/66.1.3