A JAMIL HAMOUDI ET PARIS (1947-1962) :
L’ÉCHO D’UNE VOIX RÉDUITE DANS LE RÉCIT D’UN COSMOPOLITISME DE PARURE
DOI :
https://doi.org/10.36950/manazir.2024.6.4Mots-clés :
ʿAštarūt, Ishtar, al-Fikr al-Ḥadīth, Jamil Hamoudi, abstraction, Ḥurufiyya, Salon des Réalités nouvelles, Ecole de Paris, cosmopolitismeRésumé
Cet article propose une réflexion sur la marginalisation des voix non occidentales dans les récits dominants de l’histoire de l’art, tout en interrogeant le cosmopolitisme affiché par des centres culturels comme Paris. À travers l’étude de cas de l’artiste irakien Jamil Hamoudi, il analyse les stratégies déployées par les artistes issus du monde arabe pour réinvestir ces espaces majoritairement dominés par l’Occident. L’étude démontre que le cosmopolitisme parisien, malgré son apparente ouverture, reste encore ancré dans des perspectives occidentales, reléguant ainsi les artistes non occidentaux à une position périphérique. En élargissant la réflexion, ce texte souligne que la reconnaissance pleine et entière des contributions des artistes arabes s’avère essentielle pour concevoir une modernité artistique véritablement globale, dépassant les récits canoniques traditionnels. Cette recherche plaide en faveur d'une historiographie plus inclusive, qui reconnaît à la fois la place significative des artistes arabes dans le cosmopolitisme de l’École de Paris et leur contribution fondamentale au modernisme artistique.
Téléchargements
Téléchargements
Publié
Numéro
Rubrique
Licence
© Zouina Ait Slimani 2025

Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution - Pas de Modification 4.0 International.



