Fermeture et adaptation des possibles artistiques dans le centre-ville du Caire post-révolutionnaire : produire l’art et la ville en contexte autoritaire
Fermeture et adaptation des possibles artistiques dans le centre-ville du Caire post-révolutionnaire
DOI :
https://doi.org/10.36950/manazir.2022.4.3Mots-clés :
Art, securitization, authoritarianism, right to the city, CairoRésumé
Durant la révolution, un art contestataire s’est déployé dans les espaces urbains du Caire, en particulier dans le centre-ville. Contribuant à la politisation et à la conflictualité dans les espaces publics, ces œuvres et événements artistiques révolutionnaires sont remis en cause depuis 2013 à la suite d’un renforcement de l’autoritarisme avec une augmentation de la répression des opposants politiques et de la sécurisation dans le centre-ville. Le régime autoritaire cherche à asseoir son hégémonie sur les espaces physiques et à monopoliser l’image dans et de la ville menaçant le droit à la ville et à la centralité pour certains artistes qui ne peuvent plus produire d’images ou d’événements alternatifs à ceux du régime. Le maintien d’un art passe alors par des adaptations qui favorisent des acteurs privés ayant des ressources financières et participant à un centre-ville gentrifié, pacifié et contrôlé.
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© Laura Monfleur 2022
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